Au terme des analyses effectuées par les spécialistes en immobilier, une tendance baissière des tarifs immobiliers français est attendue pour cette année 2012. À l’aube des élections présidentielles, les experts prévoient un repli des tarifs évalué entre 5 et 10 %.
Hésitation des acheteurs et réduction du volume des ventes en 2012
Pour cette année 2012, les experts du secteur immobilier ont mis en lumière une tendance apparente : les volumes de ventes sont à la baisse et les tarifs tendent à chuter. D’après les spécialistes, ce repli des tarifs immobiliers serait un phénomène généralisé à travers le monde. Ainsi, en France, une baisse des prix immobiliers comprise entre 5 et 10 % est attendue par les professionnels. Si d’un côté les offres proposées par les promoteurs demeurent restreintes, dans le camp des investisseurs, une certaine lenteur à prendre des décisions a été relevée. Pour l’exercice 2012, cette hésitation marquée des acquéreurs pourrait engendrer un recul du volume des ventes compris entre 10 et 15 %.
Les placements immobiliers séduisant le plus
Face au marasme économique prévalant actuellement, l’investissement dans l’immobilier demeure le placement le plus apprécié des Français. Les placements dans le neuf se classent en tête de liste tandis que l’investissement dans l’immobilier ancien a tendance à s’essouffler. En effet, les investisseurs décuplent d’exigence quant à la qualité des constructions anciennes mises en vente. Ils rechignent également à acheter des propriétés à un prix surévalué. Si en 201,1 près de 850 000 transactions ont été répertoriées dans l’immobilier ancien, cette année, les analystes prédisent 150 000 transactions de moins dans ce secteur. Toutefois, les professionnels de l’immobilier jugent les propriétaires plus réalistes et davantage ouverts aux négociations pour 2012.
Tarifs immobiliers : le déséquilibre entre les différentes régions perdure
Bien que la tendance générale des prix de l’immobilier soit à la baisse, les régions au fort potentiel économique continuent d’afficher des tarifs élevés. C’est le cas de la région parisienne, de l’agglomération bordelaise et de Montbéliard. Dans ces régions, les demandes excèdent souvent les offres. Cependant, dans les zones mal desservies où l’effectif de la population est restreint, où l’activité économique est au point mort et les offres d’emploi manquent, les demandes sont peu nombreuses et les tarifs immobiliers sont en chute libre. Ainsi, l’actuelle baisse des prix immobiliers constitue une opportunité pour les investisseurs français. Les propriétaires et investisseurs attendent également avec impatience les nouvelles réformes liées à l’immobilier que l’État mettra en application après les élections présidentielles.
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