Les notaires de France dévoilent les perspectives du marché immobilier pour les prochains mois. Différents scénarios sont envisagés, mais le schéma final est tel que les prix connaitront effectivement une baisse en rythme annuelle cette année bien que cette réduction soit plutôt faible.
Le marché immobilier en 2012
Les notaires évoquent une année « grise » pour le marché de l’immobilier. En effet, même si les taux de crédits immobiliers assez faibles, en dessous de 4 % en moyenne, les prix de biens immobiliers présentent une certaine résistance à la baisse. Le marché immobilier stagnant dans la capitale française, les ventes chutent et les prix continuent à grimper. La progression des prix dans l’ancien dans Paris intra-muros sera légèrement négative. En province, comme à Bordeaux, Lyon ou Montpellier, la baisse sera peu significative notamment pour les appartements. Par contre, les marchés moins demandés dans ces zones enregistreront une baisse de prix comprise entre 5 % à 10 %. Pour les maisons, un segment du marché immobilier particulièrement affecté par la crise immobilière, une réduction des prix de -5 % à -15 % a été constatée ces derniers mois.
Baisse limitée des prix immobiliers
Au premier trimestre 2012, les prix immobiliers ont présenté une baisse assez limitée. En rythme annuel, le prix des appartements anciens a progressé de 3,9 % tandis que ceux des maisons anciennes ont cru de 0,8 %. Les prix en ÃŽle-de-France demeurent à ce jour les plus actifs en notant une hausse de 6,2 % pour les appartements et 3,8 % pour les maisons. En province, une hausse de 1,7 % a été enregistrée en rythme annuel pour les maisons. Ainsi, la tendance sur un trimestre reste très mesurée. Si les prévisions optaient pour une chute des prix immobiliers, sur l’ensemble du territoire, elles se résument à 1,1 % pour les appartements et 1,2 % pour les maisons plus anciennes.
2013, année critique pour l’immobilier français
La résistance des prix à la baisse entraine une variation légèrement négative sur le marché immobilier en 2012. Dans la région parisienne où les transactions immobilières sont pratiquement bloquées, les prix n’ont pas fléchi, bien au contraire. Les notaires ne projettent ainsi aucun scénario pour le moment pour l’année 2013, le marché immobilier étant encore à ce jour très incertain. Les nouveaux dispositifs fiscaux et patrimoniaux comme la taxation des plus-values, le renouvellement ou non du Scellier, l’encadrement des loyers ou la conjoncture sur les taux de crédit sont autant de facteurs influant le marché immobilier. Les notaires ne disposent donc pas d’assez d’éléments pour prédire la situation du marché immobilier en 2013.
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