Une étude réalisée par BNP Paribas International Buyers a permis de mesurer le poids des étrangers et des Français n’habitant pas le territoire dans le marché de l’immobilier. Ces acheteurs ont la particularité de posséder des moyens financiers de plus en plus importants.
Pas de mesures incitatives pour les non-résidents
Le nombre de non-résidents, français ou étrangers, achetant un bien immobilier sur le marché français a reculé, passant de 42 054 il y a deux ans à 39 160 l’an passé. Cette enquête révèle que 4,6 % des transactions immobilières enregistrées, contre 5,25 %, il y a vingt-quatre mois, sont à mettre à l’actif des personnes n’habitant pas sur le territoire français. François Laforie, directeur de BNP Paribas International Buyers, assure que cette situation n’a aucun rapport avec la conjoncture financière. Si ces clients se sont montrés moins enthousiastes qu’il y a deux ans, c’est parce qu’ils ne jouissent pas des avantages fiscaux offerts par les dispositifs comme la loi Scellier, l’une des mesures ayant permis de relancer la demande sur le marché de l’immobilier en France en 2011.
Une clientèle étrangère à fort pouvoir d’achat
Beaucoup ont renoncé à investir en France, mais ceux qui ont pris la décision de le faire ont la particularité de disposer d’un pouvoir d’achat plus élevé. Ces acheteurs peuvent dépenser jusqu’à 265 059 euros pour l’acquisition d’un bien immobilier alors que le prix d’achat moyen du marché français se situe à 205 000 euros. Une progression de 12 % des investissements des non-résidents a également été constatée en 2011 alors que le prix du marché dans l’ancien n’a évolué que de 7 %. Cependant, les nouveaux riches Asiatiques, les Russes ou Américains, qui se permettaient de s’offrir des logements de luxe à Paris, restent en tête de classement. Effectivement, 60 % des nouveaux propriétaires préfèrent aller en province ou acquérir des résidences secondaires.
Les Français de l’étranger à la première place
Un classement selon la nationalité des propriétaires a permis de mettre en lumière que les Français vivant à l’étranger représentaient l’an dernier 14 % des transactions réalisées par les non-résidents. François Laforie explique que l’utilisation par les promoteurs immobiliers d’Internet donne la possibilité aux clients de faire plus facilement leur choix. Les Britanniques pesaient pour 7 % du total des acquéreurs alors qu’ils étaient 9 % en 2010. Ces derniers s’installent surtout en Aquitaine, en Normandie et en Bretagne. L’étude note une montée en puissance des Portugais, qui sont de plus en plus nombreux à acheter un patrimoine en France. Ils s’installent en majorité en ÃŽle-de-France. Enfin, les Italiens font également partie des principaux clients du marché immobilier français.
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