Les dépenses des étudiants pour la rentrée 2012-2013 connaîtront une augmentation de 2,6 % comparée à la situation de l’année passée. La dégradation de la situation dans les universités pousse les jeunes étudiants à chercher du travail pour pouvoir subvenir à leurs besoins.
Hausse de 10,8 % des loyers
La crise de l’immobilier se répercute sur la vie des jeunes qui suivent des études dans les facultés. Une enquête réalisée par le syndicat d’étudiants Unef révèle que les loyers ont augmenté de 10,8 % en un an dans la capitale parisienne tandis que dans les régions, cette hausse est évaluée à 2,3 %. La Fage, une autre organisation estudiantine estime que la flambée des tarifs de location des appartements a atteint 63 % en l’espace d’une décennie. Les deux structures notent que ces variations sont plus élevées que le niveau de l’inflation. Il est à savoir que les dépenses se rapportant au logement accaparent 45 % du budget des universitaires. Les principaux concernés dénoncent par ailleurs que le soutien étatique, en l’occurrence l’APL ne correspond plus à la réalité.
L’alimentation et les frais d’études hors de prix
La situation difficile des étudiants n’est pas prête de s’arrêter. Ces derniers devront d’après l’Unef, faire face à une flambée de 3,2 % des prix de l’alimentation. Le ticket restaurant universitaire a augmenté de 4 %. Parallèlement, l’État a revu à la hausse les tarifs des études dans les universités. Les organisations estudiantines indiquent à titre d’exemple que ceux qui préparent leur licence devront débourser 4 euros supplémentaires par rapport à 2011-2012 pour leur inscription. Les autres charges suivent la même tendance. Il faut aussi noter que, les jeunes sont confrontés à une hausse des tarifs des articles d’habillement, estimée à 4 % en l’espace d’une année.
73 % des étudiants sont contraints de travailler
La situation des étudiants s’est sérieusement dégradée ces dix dernières années. Bon nombre d’entre eux se trouvent dans la précarité. Même pour ceux qui bénéficient d’une bourses, les choses sont loin d’être faciles. L’administration vient de relever de 2,1 % la valeur de ces aides, mais cela ne suffit pas à compenser le renchérissement du coût de la vie dans les facultés. Du coup, ces jeunes cherchent d’autres moyens pour financer leurs études. La Fage révèle dans son enquête que 73 % des étudiants, contre 48 % en 2006, sont contraints de travailler pour subvenir à leurs besoins. L’organisation indique que le revenu de ces derniers couvre à peine 55 % de leur budget. Le syndicat avertit par ailleurs que ces conditions d’étude difficiles compromettent la chance de réussite des universitaires aux examens.
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