Par rapport au mois de juin, le marché des biens résidentiels canadiens a su se montrer stable en juillet d’après des études menées par l’association canadienne de l’immeuble.
Une baisse modérée des prix en juillet
Les prix des biens résidentiels canadiens affichent une forte résistance à la baisse. Malgré la légère chute intervenue au mois de juillet, ils ne parviennent toujours pas à atteindre ceux de l’an dernier. Quoi qu’il en soit, le président de l’association canadienne de l’immeuble (ACI), Wayne Moen, n’a pas caché sa satisfaction, annonçant que les nouveaux règlements hypothécaires ont déjà porté leurs fruits, ce qui explique cette baisse. Dans le même temps, le nombre de transactions est ressorti stable avec toutefois un recul négligeable inférieur à 0,01 % par rapport au mois de juin. Sur l’année, les ventes réelles ont bondi en moyenne de 3,3 % pour l’ensemble du territoire. La plus forte augmentation a eu lieu dans la ville de Calgary, contrairement à Vancouver où le taux de croissance des ventes est resté faible.
Une forte contribution du Grand Vancouver
En comparaison avec le mois de juin, le nombre de biens nouvellement inscrits est ressorti à la baisse de 3,3 % en juillet. La plupart des grands marchés locaux tels que Vancouver, Toronto, Montréal, Calgary, la vallée du Fraser ainsi qu’Edmonton n’ont pas été épargnés, expliquant ainsi cette diminution. En revanche, le ratio des ventes par apport aux nouvelles inscriptions a connu une nette progression au cours de la période, à 53,4 % contre 51,6 % le mois précédent. Malgré cette nette amélioration, le prix moyen national présente une baisse de 2 %, à 353 147 $ en juillet. Si le Grand Vancouver n’est pas pris en compte, une légère hausse d’environ 1,1 % est relevée.
L’IPP MLS en hausse de 4,5 %
L’indice des prix des propriétés MLS (IPP MLS), de son côté, a bondi de 4,5 % en moyenne par rapport au mois de juillet 2011. Le taux de croissance des prix demeure faible sur l’ensemble du marché. Pour les appartements, celui-ci est de l’ordre de 2,2 % sur l’année contre 2,5 % pour les maisons en rangée. Le Grand Toronto étant le plus touché, affiche une hausse importante de 7,1 %, devant Calgary (6 %) et la vallée de Fraser (2,5 %). En revanche, à Montréal et dans le Grand Vancouver, l’IPP MLS a affiché une croissance faible de l’ordre de 2,1 % et 0,6 %. Selon l’association, la hausse des prix demeure modeste comparativement au mois de juin sur l’ensemble du territoire, le cas de Calgary faisant figure d’exception.
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