Avec un montant d’investissement évalué à environ 17 milliards d’euros, le marché français de l’immobilier tertiaire a su tenir tête à une conjoncture économique défavorable en 2011. D’après les analystes, l’année 2012 risque cependant d’être moins prolifique.
L’immobilier tertiaire : un secteur porteur pour les investisseurs
D’après les statistiques réalisées par les cabinets d’études spécialisés dans l’immobilier ; en 2011 ; les investisseurs semblent avoir privilégié l’immobilier tertiaire comme secteur de placement. En effet, en France, le montant des investissements réalisés dans ce domaine a atteint le seuil des 17 milliards d’euros. En comparaison avec les statistiques de 2010, les investissements dans ce secteur ont augmenté de 50 %. Les experts attribuent cet engouement pour le marché de l’immobilier à l’exonération fiscale accordée aux investisseurs et à la sûreté du placement par rapport à celui du marché boursier.
Les analystes affirment aussi que la prospérité de l’immobilier tertiaire a été favorisée par l’expansion du marché de l’immobilier de bureau constituant désormais les 2/3 des investissements dans le domaine. En 2011, la vente de constructions immobilières excédant 100 millions d’euros a été particulièrement marquée. Si deux ans auparavant, les transactions d’une telle importance se chiffraient à 31, l’année dernière, 43 ventes supérieures à 100 millions d’euros ont été répertoriées.
L’immobilier tertiaire s’épanouit grâce aux institutions de grande envergure
En 2011, les transactions réalisées par les institutions de grande envergure telles que les compagnies d’assurance et les fonds d’investissement ont particulièrement dopé les ventes du secteur de l’immobilier de bureau. Par ailleurs, les analystes spécifient que les 2/3 des transactions effectuées en 2011 ont été faites par des sociétés françaises. Les investissements intéressant ces grandes institutions sont les constructions neuves et plus particulièrement celles situées dans des lieux stratégiques. De plus, pour faire fructifier leurs placements, ils optent pour la clientèle signant des baux locatifs à long terme.
Néanmoins, si le marché de l’immobilier tertiaire fut florissant en 2011, cette année 2012 sera plus rude pour les investisseurs. En effet, bien que les tarifs de location n’aient pas subi de grandes fluctuations, les divers frais et charges imposées aux propriétaires avoisinent actuellement les 25 %, soit une hausse de 5 à 10 % par rapport aux obligations de 2011. Ainsi, compte tenu de cette hausse des charges et de la restriction de la marge bénéficiaire des investisseurs, pour cette année 2012, les analystes prévoient une régression de 3 à 5 milliards d’euros du marché de l’investissement dans l’immobilier tertiaire.
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