Malgré la chute apparente du nombre de transactions au second trimestre de l’année, le recul des prix immobiliers reste modeste dans l’ensemble des métropoles françaises. Elle est limitée à 0,3 % sur l’ensemble du territoire.
Une baisse modeste de 0,3 %
Encore une mauvaise nouvelle pour les acquéreurs immobiliers français. La baisse des prix n’est pas encore au rendez-vous malgré la contraction du nombre de transactions au cours de ces derniers mois. Compte tenu du contexte actuel, la rentrée s’annonce mal pour la capitale qui pourrait enregistrer une nouvelle hausse. Selon une enquête récemment publiée par l’institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), les tarifs moyens sont ressortis stables au deuxième trimestre de l’année dans l’Hexagone, avec toutefois un léger fléchissement de 0,3 % tous marchés confondus. La corrélation entre les différents indicateurs du marché, notamment le prix et le nombre de ventes, n’est plus vérifiée. Thierry Delesalle, notaire à Paris, avance que cette situation est fortement liée à la crise actuelle.
Paris est une exception
Sur le marché des logements anciens, la baisse est limitée à 0,1 % en ÃŽle-de-France contre près de 0,4 % en province. À Paris, les tarifs du mètre carré ont même progressé de 1 % au deuxième trimestre par comparaison au premier pour atteindre 8340 euros, selon le rapport de l’Insee. Quelques euros de plus et le record de l’année passée établi à 8370 aurait alors été dépassé. Dans le même temps, le nombre de ventes a en revanche régressé de 22 % et 23 % pour les appartements et maisons anciens à Paris. Au total, près de 34 800 transactions ont été enregistrées sur la région francilienne au T2 2012, toutes catégories confondues, soit une baisse moyenne de 21 % environ sur l’année. La situation est encore pire dans le Val-d’Oise où le volume de transaction a fluctué de 35 % pour les appartements anciens et de 40 % pour les neufs.
Une économie en détresse
Le secteur immobilier traverse actuellement une grande difficulté. Les acquéreurs, tout comme les vendeurs se montrent de plus en plus hésitants attendant que le marché se stabilise. Sans parler des problèmes politique et économique qu’a endurés la France au T2, la suppression de certains aides publiques dont notamment le PTZ dans l’ancien n’est pas aussi sans conséquence, souligne Thierry Delesalle, faisant diminuer ainsi le nombre des acquéreurs potentiels. Parallèlement, nombre de vendeurs ne voulant pas baisser les prix préfèrent se retirer du marché. Selon les analystes, le mètre carré pourra bondir jusqu’à 8 570 euros au mois de septembre sur la région francilienne, suivi d’une baisse modeste pour s’établir à 8 530 euros au mois d’octobre.
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