Le secteur immobilier en Europe affiche une grande diversité, sur les prix, le nombre de logements disponibles ainsi que sur les conditions d’accession.
Hausse des prix très disparate
L’agence Deloitte, auteur d’une étude sur l’immobilier en Europe, révèle une grande disparité des prix selon les marchés. Effectués sur un échantillon d’une douzaine de pays, l’analyse nous renseigne ainsi sur l’état du parc immobilier, sur les surfaces disponibles, la taille moyenne des habitats ainsi que sur les prix pratiqués. On apprend ainsi qu’au cours des dernières années, la hausse des prix des logements ne s’est pas effectuée d’une manière homogène, mais présente de grandes disparités. Les plus fortes progressions constatées se situent en France avec une augmentation annuelle excédant de 41 % la moyenne en Europe, contre 70 % au Danemark. Réagissant à la crise économique, les marchés hongrois et espagnols de l’immobilier ont quant à eux, enregistré une forte baisse des prix.
Paris en tête
Parmi les capitales européennes, Paris arrive en tête avec une moyenne excédant 8000 euros/m² dans le neuf au cours de l’année 2011. Arrivent ensuite des villes comme Marseille, Londres ou Milan où les prix se situent à 4 000 euros/m. Les grandes villes de l’Europe centrale affichent les prix les plus abordables avec 940 euros par mètre carré enregistré à Budapest, et un pic de 2500 euros à Prague. La capitale de la République tchèque se situe sur le même niveau que la ville de Berlin. Quant à Francfort et à Hambourg, les tarifs pratiqués sont deux fois et demie supérieurs au reste des agglomérations allemandes. Sur le marché hexagonal, le logement neuf se vend entre 3 500 euros et 4000 euros, contre 3 000 euros au Royaume-Uni suivi de l’Italie à 2 500 euros et 3 000 euros/m.
Les Français parmi les moins endettés
Quant aux projets immobiliers, l’Espagne a dû interrompre bon nombre de constructions en cours et enregistre entre 2008 et 2011 la plus forte diminution de chantier résidentiel. Les bâtiments finis sont alors rentrés sur le marché à des prix rabaissés. Concernant le parc résidentiel des différents pays analysés par rapport au nombre de la population, la Pologne possède le taux le plus faible, l’Espagne arrivant à la première place, suivie de la France. Ces derniers pays disposant d’un très grand nombre de résidences secondaires. Concernant le taux d’endettement lié aux emprunts sur l’habitat, les Français sont relativement épargnés, le total des crédits arrivant à 41 % du produit intérieur brut du pays. Dans les pays européens, la moyenne est de 52 %. Les Danois et les Hollandais sont les plus endettés, les derniers supportant 38 010 euros d’endettement par habitant.
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