Sommaire :
- Le toit : principal élément d’isolation thermique
- Isoler les murs et les sols pour faire des économies d’énergie
- Plus d’économies d’énergie avec de nouvelles portes et fenêtres
- Le renouvellement de l’air, une source de mauvaise isolation thermique
- Ponts thermiques : la clé d’une isolation thermique réussie
Chaque année, les particuliers voient leurs dépenses augmenter en hiver, au moment d’allumer les radiateurs. Bien sûr, le changement d’une chaudière peut aider à faire des économies d’énergie, mais la meilleure solution pour lutter contre les factures trop élevées reste l’isolation thermique.
Â
Diagnostic-experts.fr revient pour vous sur les différents types d’isolation et leur part dans la réduction des dépenses énergétiques.
Le toit : principal élément d’isolation thermique
Responsable de 30% des déperditions d’énergie, le toit représente l’élément à isoler en priorité. Il est donc primordial de bien isoler les combles pour limiter les pertes de chaleur et réaliser ainsi d’importantes économies d’énergie.
Isoler les murs et les sols pour faire des économies d’énergie
Les murs et les sols conduisent chacun à 16% des déperditions d’énergie dans la maison. Ils constituent donc eux aussi des éléments à bien isoler pour faire des économies d’énergie significatives.
Plus d’économies d’énergie avec de nouvelles portes et fenêtres
Les portes et les fenêtres sont à l’origine de 13% des pertes de chaleur dans un bâtiment mal isolé. Même si ce pourcentage est moins élevé que celui des murs et des sols, le changement des portes et des fenêtres est souvent plus facile à réaliser que celui des sols. Ainsi, lors de travaux d’isolation thermique des murs, les portes et les fenêtres peuvent être facilement remplacées, ce qui conduit à réaliser d’importantes économies d’énergie.
Le renouvellement de l’air, une source de mauvaise isolation thermique
Les systèmes de renouvellement de l’air, comme les ventilateurs, représentent environ 20% des déperditions constatées dans un bâtiment non isolé. Pourtant, ces systèmes sont indispensables pour limiter les problèmes tels que la moisissure, l’accumulation de polluants à l’intérieur du domicile, voire la dégradation du bâtiment. Un bâtiment dont l’isolation thermique est bien faite permet de ralentir le renouvellement de l’air, puisque la maison est plus étanche.
Ponts thermiques : la clé d’une isolation thermique réussie
On appelle ponts thermiques les endroits où l’isolation thermique n’est pas continue : ces ponts thermiques causent des pertes d’énergie et sont responsables de seulement 5% des déperditions totales au sein d’un bâtiment mal isolé. Ce faible pourcentage s’explique notamment par le fait que dans une telle situation, les parois représentent une très importante source de déperdition. Dans un bâtiment correctement isolé, le pourcentage des pertes liées aux ponts thermiques augmente, mais la déperdition globale est plus faible.
Pour limiter les ponts thermiques, il est important de choisir des procédés de construction et des composants qui réduisent au maximum les pertes au niveau des parois, mais aussi au niveau des jonctions. Si ces économies n’ont pas été pensées dès la construction, il est possible de combler ces déficits énergétiques par des travaux de rénovation. Pour cela, la prime énergie est le meilleur atout pour financer ses travaux. Cette aide mise en place par l’Etat se traduit sous forme de crédit d’impôt et est éligible sous certaines conditions.
loading…
Leave a Reply