Si la livraison des tours jumelles Hermitage à la Défense est prévue pour l’été 2017, le projet est encore loin de sa concrétisation et fait l’objet de plusieurs recours à la justice. Cet investissement russe de 2 milliards d’euros fait face à de nombreux problèmes et est au cÅ“ur des critiques.
Les tours Hermitage Plaza
Les tours jumelles Hermitage sont un projet de gratte-ciel géant présenté en mars 2009. Ces IGM ou immeubles de grandes hauteurs culmineront à 323 m au cÅ“ur du quartier d’affaires de la Défense. L’architecte britannique Norman Foster a prévu de concevoir des gratte-ciel mixtes, les premiers en France réunissant bureaux, commerces et logements. Icônes en terme de complexe, chaque tour comprendra des restaurants, une résidence étudiante ou encore une salle de spectacles sur 91 étages. Ce projet nécessite néanmoins la destruction des immeubles déjà existants sur le site à condition de reloger les locataires. 60 % des occupants des Damiers ont déjà été relogés en novembre 2010 tandis qu’une quarantaine de riverains s’opposent toujours au projet. Bien que le permis de construire a été obtenu en mars 2012, les travaux ne débuteront qu’une fois tous les locataires relogés.
Un projet de grande envergure
Emin Iskenderov, président-directeur général de Hermitage demeure confiant face à la concrétisation de ce projet de 2 milliards d’euros pour 543 logements, 165 000 habitations et 40 000 bureaux répartis sur 280 000 m². Le programme prévoit des logements haut de gamme, un hôtel cinq étoiles de 201 chambres, des bureaux, des restaurants, des commerces, deux grands auditoriums, une salle de spectacles pour 1 300 personnes, une galerie d’art et deux spas avec piscines. 170 000 m2 seront consacrés aux logements, 40 000 m2 pour l’hôtel, 40 000 m2 pour les bureaux et 30 000 m2 pour les commerces et équipements. Le groupe russe investira 300 millions d’euros et octroyer un prêt de 700 millions. Le milliard d’euros restant sera assuré par la commercialisation des logements et bureaux à raison de 12 000 euros le mètre carré.
Opposition au projet
Si le promoteur prévoit toujours démarrer les travaux au printemps 2013 malgré une opposition locale persistante face au projet, qui à ce jour fait l’objet de plusieurs actions en justice. Hermitage devra attendre l’accord de prêt auprès d’établissements européens, mais non français du fait que les banques françaises n’accordent aucun crédit en cas de recours en justice sur un projet immobilier. Parmi les actions en justice en cours, on citera celui des propriétaires d’Allianz auxquels le promoteur russe à offert de prendre en charge le déplacement du hall d’entrée de l’immeuble, de Axa, des associations d’habitants de la commune ou encore du fond immobilier Beacon propriétaire de la tour First, évoquant un vrai dommage lié à la perte de vue que lui causerait les tours jumelles.
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