L’Adil 75 a révélé dans une étude menée que l’acheteur type à Paris est essentiellement célibataire. Toutefois, les acquéreurs en couples, mais qui n’ont pas d’enfants sont en hausse.
Des acheteurs majoritairement célibataires et sans enfants
De 2001 à 2011, le profil de l’acheteur type a énormément évolué dans la capitale. La plupart des acquéreurs parisiens ont 32 ans. Ils sont donc plus jeunes que l’acheteur moyen qui a, quant à lui, 34,7 ans environ. Parmi eux, la moitié sont célibataires et jouissent d’un revenu mensuel nettement supérieur. En effet, ils peuvent toucher jusqu’à 3 260 euros par mois, soit 30 % en plus par rapport à la moyenne de 2 530 euros dans toute la France. Sur cette décennie, la tendance s’est également inversée du côté des couples. Selon l’Adil 75, le nombre d’achats effectués par les ménages sans enfants a augmenté à 18,6 % contre 12,8 % en 2001. Parallèlement, on ne compte plus que 10 % environ d’acheteurs qui ont en moyenne deux enfants, ce qui représente une baisse de 6,4 % de 2001 à 2011.
La majorité des acheteurs parisiens ont des moyens élevés
En 10 ans, le prix d’achat d’un logement a bondi de 175 % dans la capitale contre 139 % en France. Il s’achète à 8 388 euros/m² en moyenne, tandis qu’à Nice le prix est de 3 739 euros/m² et peut descendre à 3150 euros/m² dans la ville de Lyon. Un appartement parisien est donc 2,8 fois plus cher que la moyenne nationale. Cela explique la hausse des proportions d’acheteurs célibataires et de couples sans enfants, tandis que les ménages avec enfants, qui ont des revenus plus modestes, s’orientent vers les habitations en périphérie. Une tendance qui s’est remarquée depuis la hausse de prix de 116,7 % au T3 2008. Par ailleurs, près de 75 % des PTZ leur ayant été accordés, les cadres constituent 72 % environ des acquéreurs.
Faible proportion de propriétaires à Paris
Malgré la cherté des loyers, 56,2 % des Parisiens sont locataires, contre 37,5 % en France. D’après les statistiques fournies par l’Adil 75, Paris compte la plus faible proportion de propriétaires par rapport au reste du territoire français, avec une part de 32,6 %. Ce chiffre est à comparer avec un taux de 57 % sur tout le territoire français, même si le nombre de propriétaires parisiens est en hausse par rapport à une part de 25 % en 1982. Toutefois, le prix élevé de l’immobilier a contraint les ménages à se tourner davantage vers les logements sociaux. À fin 2010, ce type d’habitation a fait l’objet de 21 % en plus de demandes.
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